A bien des égards, mettre en place une démarche RSE peut se révéler bénéfique pour votre entreprise et la performance générale de celle-ci à moyen ou long terme. Les considérations environnementales et sociales, très prégnantes de nos jours (même si elles devraient tout le temps l’être), sont fort heureusement prises au sérieux par de plus en plus d’acteurs économiques dans un monde où l’accès aux ressources et le réchauffement climatique deviennent des enjeux chaque jour plus cruciaux. Pour autant, une telle démarche ne s’effectue pas n’importe comment, et certaines erreurs couramment commises doivent absolument être évitées si vous souhaitez optimiser votre management RSE. Quelles sont-elles ?
Les concepts à maîtriser avant de mettre en place une démarche RSE
La RSE, acronyme de la Responsabilité Sociale (ou Sociétale) des Entreprises, est un concept qui désigne la prise en considération, pour une entreprise ou une organisation au sens large, de problématiques sociales et environnementales dans son fonctionnement global. Cette politique repose sur un acte purement volontaire puisque aucune entité n’est légalement obligée de recourir à la RSE : choix stratégique donc, sachant que les objectifs RSE doivent être en adéquation avec les objectifs économiques de la société et ne pas venir les compromettre ou les rendre inatteignables.
La durabilité est donc au cœur d’un tel projet, et avec celle-ci toutes les problématiques liées au développement durable, au réchauffement climatique et à la préservation des ressources pour les futures générations. Attention, le champ d’action de la RSE ne se limite pas à la facette environnementale des choses : les enjeux sociaux et sociétaux se taillent aussi une part (importante) du gâteau !
La norme ISO 26 000, promulguée en 2010 par l’organisation internationale de normalisation, précise quels sont les sept principes inhérents à la RSE :
- Les droits de l’homme
- Les relations et conditions de travail
- La gouvernance de l’organisation
- La loyauté des pratiques
- L’environnement
- Les questions relatives aux consommateurs
- Les communautés et le développement local
Erreur n°1 : se précipiter pour mettre en place une démarche RSE
Ce n’est pas vraiment un secret, mais mettre en place une démarche RSE demande du temps : généralement, on parle d’un cycle de trois années pour valider l’ensemble des thématiques de la norme ISO 26 000, qui ne débouche d’ailleurs sur aucune certification. La tentation d’aller vite peut se comprendre, mais c’est une erreur qui peut vous coûter beaucoup !
Si vous vous précipitez, vous risquez inévitablement de brûler les étapes et cela se ressentira dans un futur proche : prenez le temps de poser le cadre et de valider les étapes une par une, quitte à ne pas aller aussi vite que ce que vous souhaitez. La RSE est un projet qui va engager votre organisation sur de nombreuses années, et les effets positifs rejailliront sur l’ensemble des parties prenantes. Ne cherchez pas à aller le plus vite possible mais plutôt à faire les choses correctement.
Pour cela, effectuez un état des lieux de la situation à l’instant T, sans oublier l’analyse de vos points forts et l’étude de vos axes de progrès. Pensez aussi à la rédaction de l’organisation et à la cartographie de vos compétences, et gardez un état d’esprit positif : une démarche RSE n’a rien de fondamentalement compliqué et exige surtout un minimum de rigueur et d’organisation, ce dont vous êtes tout à fait capable.
Erreur n°2 : tout miser sur l’aspect environnemental
On ne le dira jamais assez, mais une action qui consiste à mettre en place une démarche RSE ne se cantonne pas à la problématique de l’environnement, essentielle certes mais au même titre que les questions d’ordre sociétal. Pour de nombreuses entreprises, l’enjeu environnemental est souvent l’occasion de mettre le pied à l’étrier en matière de politique RSE, et beaucoup de structures commencent par ce sujet : erreur !
La thématique environnementale est très vaste, et commencer d’emblée par ce sujet peut être décourageant devant l’ampleur des démarches : empreinte écologique, tri des déchets, politique zéro papier, économies d’énergie, réduction des gaz à effet de serre, limitation de la pollution, recyclage, baisse de la consommation, réaffectation des ressources…Par où commencer ?
Vous risquez d’engager beaucoup d’argent dès le départ quand vous pourriez vous concentrer sur d’autres principes de la norme ISO 26 000 pour débuter « doucement », engranger de la confiance sur le sujet avant de passer au gros morceau qu’est l’environnement. Ne délaissez pas le thème de l’écologie, ô combien vital, mais gardez-le pour plus tard : vous aurez tout le temps d’en reparler après avoir abordé la question des droits de l’homme et des conditions de travail de vos salariés !
Erreur n°3 : recourir à des labels à la légitimité plus ou moins avérée
La dernière grosse erreur à laquelle vous pourriez être tenté de céder n’est autre que l’adhésion à des labels plus ou moins recommandables, par dépit ou dans un désir d’aller (trop) vite en besogne dans votre projet de management RSE.
La RSE est un sujet qui génère beaucoup d’investissements et de levées de fonds, et certains acteurs l’ont bien compris : faites attention à ne pas céder à la facilité en recourant par exemple aux services d’un label qui vous promet des certifications en tout genre, voire un processus accéléré pour cocher toutes les cases de la norme ISO 26 000…
Il existe bien évidemment des labellisations reconnues et qu’il est intéressant d’obtenir sur le long chemin de l’ISO 26 000, mais prenez le temps de faire le tri et de ne pas aller au plus offrant. Avant de travailler avec un label, étudiez sa E-réputation en consultant son site internet ou les avis laissés par ses clients. N’investissez du temps et de l’argent que si vous êtes sûr de la fiabilité et de la compétence de ce dernier.
Mettre en place une démarche RSE : votre expert AMS à votre écoute
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