Mettre en place une démarche RSE : le cas des critères ESG

RSE & ESG

Concilier objectifs économiques et investissements socialement responsables a longtemps été considéré comme antinomique dans le monde ultra concurrentiel des affaires. Et pourtant, il est bel et bien possible de croître et d’augmenter sa rentabilité en intégrant les principes de la Responsabilité Sociale/Sociétale des Entreprises (plus communément connue sous l’acronyme RSE) au fonctionnement d’une organisation. Bien souvent, une société devient même plus saine et plus rentable avec un management RSE, dont les atouts ne se limitent pas au simple domaine financier. Dans cette optique, il peut être intéressant d’intégrer les critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) à votre politique d’entreprise pour multiplier vos leviers de croissance et intensifier vos actions en faveur du développement durable. Mettre en place une démarche RSE et appliquer les critères ESG, même combat ?

Qu’entend-on par « mettre en place une démarche RSE » ?

La Responsabilité Sociale (ou Sociétale donc) des Entreprises n’est autre que la contribution libre et volontaire d’une organisation aux enjeux de durabilité : il s’agit d’intégrer les principes du développement durable au fonctionnement quotidien de l’entité, sans rogner sur les objectifs économiques et financiers mais avec une réelle volonté de changer les choses et d’avoir un impact positif sur l’environnement, mais aussi sur la société.

Le fonctionnement interne et externe de la société, son offre de produits et services mais aussi ses relations avec les parties prenantes doivent tenir compte de critères environnementaux, sociaux et sociétaux précisés par la norme ISO 26 000.

Cette norme, conçue par l’organisation internationale de normalisation fin 2010, donne une feuille de route aux organisations qui souhaitent mettre en place une démarche RSE. Sept principes fondateurs la régissent : la gouvernance de l’organisation, les droits de l’homme, l’environnement, les relations et les conditions de travail, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs, les communautés et le développement local.

La norme ISO 26 000 n’aboutit certes à aucune certification, mais elle permet néanmoins d’être labellisée pour une entité soucieuse des enjeux environnementaux et sociétaux. Ces labels font office de garantie auprès des tiers et rassurent clients et actionnaires quant à la fiabilité de l’entreprise. On citera par exemple le label Greenfin, créé en 2015 par le ministère de la transition écologique, ou encore le label américain B Corp.

Quid des critères ESG ?

Le sigle ESG nous vient de l’anglais « Environmental, Social and Governance » et a été francisé en critères « environnementaux, sociaux et de gouvernance ». Il s’agit de trois piliers essentiels dont doit tenir compte toute société qui cherche à agir en faveur des hommes et du développement durable (l’environnement et l’écologie donc, mais pas uniquement).

Le critère environnemental va se focaliser sur la performance énergétique de la structure, que celle-ci soit de petite taille (TPE, PME) ou de stature internationale : seront prises en compte les émissions de gaz à effet de serre, la déforestation, l’utilisation des énergies renouvelables telles que le solaire ou l’éolien, et le recyclage des déchets. La question qui se pose est donc la suivante : dans les faits, quelle contribution au développement durable ?

Le critère social évalue les actions d’une entreprise sur la société et les différents individus qui la composent. On accordera donc une importance toute particulière à des sujets comme les droits de l’homme, mais aussi l’accès aux soins et la diversité.

Plus particulièrement, le critère social de l’ESG va se définir selon plusieurs points censés faire partie intégrante de la politique de l’organisation : l’emploi des minorités et des personnes handicapées, les pratiques inhérentes au bien-être des salariés, la rémunération de ces derniers ou encore le lien entre l’entreprise et la communauté locale.

Le critère de gouvernance, enfin, s’attache à toutes les procédures relatives à certaines prises de décision, notamment les relations avec les parties prenantes et la conformité vis-à-vis de la législation en vigueur. Lutte contre la corruption, formation des collaborateurs, stratégie fiscale, relations avec les prestataires, autant de thématiques propres à ce troisième critère de gouvernance.

Les trois critères ESG précédemment énoncés se complètent, et permettent à toute organisation qui s’y conforme d’avoir une approche globale en matière de durabilité. Vision à long terme qui plus est, puisqu’un tel engagement n’est pas l’affaire de quelques mois…Ou de quelques années !

Mettre en place une démarche RSE, compatible avec le respect des critères ESG ?

Sans surprise, RSE et ESG font la paire : mettre en place une démarche RSE est complètement en adéquation avec l’application des trois critères ESG à la politique de votre société ! Un management RSE qui s’échine à faire respecter les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance a même davantage de chances d’être efficace et de s’inscrire dans la durée. Les effets bénéfiques sur l’entreprise sont indéniables.

L’application du critère environnemental ESG à votre management, au-delà des conséquences positives pour votre image et votre engagement citoyen, permet de fidéliser vos clients, mais aussi vos fournisseurs et vos employés, qui verront d’un bon œil votre volonté (concrétisée par des actes) d’agir pour l’environnement et la planète. Vous faites également des économies d’énergie qui font baisser votre facture énergétique ainsi que vos frais fixes.

Socialement parlant, le fait d’intégrer le deuxième critère ESG à votre politique RSE conduit logiquement à une hausse de votre crédibilité sociale. Votre attractivité s’en ressent : attendez-vous à voir affluer les candidatures spontanées et les réponses aux offres d’emploi que vous postez, car il est beaucoup plus motivant de travailler pour un employeur qui fait preuve d’égards et d’attention envers les personnes qui choisissent de collaborer avec lui !

En matière de gouvernance, l’intégration du troisième critère ESG vous permet d’accéder plus facilement aux subventions allouées par les collectivités locales et l’Etat. Votre conformité règlementaire est garantie, ce qui consolide vos relations avec les actionnaires et les investisseurs.

Mettre en place une démarche RSE avec l’expertise AMS

Vous l’avez compris, il est essentiel de savoir bien s’entourer lorsque l’on décide de mettre en place une démarche RSE : c’est la raison pour laquelle les experts AMS vous accompagnent du début jusqu’à la fin de vos démarches.

A votre écoute, nous prenons le temps d’identifier vos problématiques terrain afin de mieux y répondre, et nous attachons une attention toute particulière à la satisfaction de vos attentes. Si vous êtes convaincu qu’un management soucieux de l’environnement et des hommes n’est pas incompatible avec l’atteinte de vos objectifs financiers, vous êtes dans le vrai : contactez-nous dès maintenant !

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